Le Syndicat pour le Renouveau de la Recherche et l’Enseignement Scientifique en Côte d’Ivoire (SYRRES-CI) a organisé un colloque international de trois jours, du  mardi 10 au jeudi 12 Août 2021 à l’amphi C du campus 2 avec pour thème général est : «le syndicalisme à l’épreuve du développement en Afrique : entre enjeux et désillusion».

Le Professeur  Hilaire Mazou, maître de conférences de Sociologie à l’UAO, par ailleurs, secrétaire général national du SYRRES-CI et organisateur principal dudit colloque, a appelé ses camarades à un syndicalisme responsable.

« Je pense que le syndicaliste ne doit pas être en conflit avec l’administration parce que nous sommes partenaires. Tous ensembles, nous devons conjuguer nos efforts afin de faire avancer nos institutions. Ce qu’on entend des syndicalistes c’est souvent des grèves et des violences, il est temps de revoir notre mode de revendication afin de repenser le syndicalisme », a-t-il lancé.

Selon lui, « les enseignants –chercheurs et chercheurs n’ont plus de repère du point de vue syndical. On a donc décidé à travers ces journées scientifiques de réunir toute la communauté scientifique pour qu’ensemble on puisse trouver les voies et moyens pour pouvoir redorer le blason du syndicalisme de façon générale. ».

Quant au Professeur Niamien Messou N’Guessan, secrétaire général du Syndicat National de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur(SYNARES) qui a prononcé la conférence inaugurale sur le sous-thème : « l’histoire du syndicalisme autonome en Côte d’Ivoire », il a expliqué que la lutte syndicale n’est pas facile, que le syndicaliste doit souvent faire des sacrifices à tous les plans pour avoir les résultats escomptés.

A son tour de parole, l’Honorable Dakuyo Paul, Député de Bouaké commune, représentant le parrain du colloque, le Ministre Amadou Koné,  a souhaité que « des débats, sortent des réflexions qui vont profiter aux syndiqués eux-mêmes car très souvent, ils ne sont pas très bien formés. Il serait intéressant qu’ils en tirent profit pour contribuer au rayonnement durable de nos États ».

Pour terminer, le Professeur Azoumana Ouattara, doyen de l’Unité de Formation et de Recherche en Communication, Milieu et Société, a expliqué « qu’il n’y a pas de développement sans la paix. Un pays n’avance pas si cette pacification ne se fait pas. Pour que l’école puisse progresser,  il faut que déjà même au sein des universités, l’idée de pacification universitaire soit un acquis. Comment avoir un développement syndical soutenable, durable pour un mouvement syndical qui ne voit pas l’avenir en termes de conflits, mais en termes d’échange, responsabilité et  de résultat. ».

Le colloque a enregistré des participants  venus des universités ivoiriennes et africaines.

Le service de communication

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